Présentation
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« Fais entendre ta voix / Libère-toi de tous les faux combats / L’espérance est un plat qui se mange froid / L’évidence n’est pas là pour nous dicter sa loi » : la chanson L’Importance de l’hiver nous rappellera peut-être, dans quelques années, ce qui a aidé à traverser l’année 2020 : entendre « au loin chanter le vent d’été », deviner l’espoir des fleurs sous le gel de la saison froide, tout en admettant le paradoxe troublant qu’« on tue des chenilles mais on aime les papillons ».
Debout sur le Zinc nous offre la poésie de ses chansons neuves, aux couleurs si singulières et si familières à la fois – un univers où s’invente un territoire commun entre l’écriture des maîtres de la chanson française, l’élégante simplicité du folk anglo-saxon et l’énergie conviviale du rock… Avec ce dixième album studio, le groupe confirme sa place unique dans le paysage musical français – un lien singulier d’amitié avec son public, comme si Debout sur le Zinc était l’ami qui sait toujours mettre des mots sur les expériences et les sensations qui d’habitude restent dans la sphère de l’intime.
L’Importance de l’hiver est un album qui parle de nous, peuple aux humeurs chagrines et aux sourires soudains, à l’amour gentiment fou et aux passions patientes, au découragement politique et à l’élan fraternel. Il fallait Debout sur le Zinc pour faire W, chanson de deuil qui se danse, L’Orage qui met en scène la rencontre fortuite de deux ex, Reste là qui prend pour une rupture l’instant où l’aimée s’absente le temps d’une course, Zones d’ombres qui interroge sur ce que chacun tait…