Estelle Meyer

Détours De Chant présente

Estelle Meyer : conception, écriture, chant et jeu

Grégoire Letouvet : piano, clavier
Pierre Demange : batterie, percussions, SPD

Vous avez pu voir Estelle Meyer comédienne dans le In d’Avignon ou à l’Odéon, sur Arte en pharaonne, à l’opéra en Dracula avec l’Orchestre National de Jazz. Vous avez aussi pu la voir à la cave Po’ pendant Détours de Chant 2020. L’étrange et la beauté se conjuguent pour dessiner une princesse. La mythologie côtoie la farce sur les chemins escarpés d’une dérision réjouissante. Une voix puissante qu’Estelle Meyer sait ramener à la douceur porte des histoires fantastiques. Des personnages orientaux virevoltent au gré d’une géographie déboussolée. Mystique pour rigoler ou terrienne pour rêver, elle fait de son tour de chant un théâtre antique ultramoderne.


Au Programme

Présentation

En pleine trentaine, Estelle Meyer est une artiste interprète polymorphe.

Au théâtre elle est la princesse Europe dans les mises en scène du Birgit Ensemble dans le in du Festival d’Avignon ; la reine des fées pour Guillaume Vincent au théâtre de l’Odéon ; Volumnia, mère dévorante cheffe de guerre, dans Coriolan mis en scène par François Orsoni au Théâtre de la Bastille. On la retrouve aussi aux côtés de Camélia Jordana et Zita Hanrot dans Andando, ode éclatante à Lorca, spectacle musical mise en scène par Daniel San Pedro aux Bouffes du Nord.

A la télé, elle est la pharaonne Hatschepsout pour Arte ; Alex, une ardente jeune femme almodovarienne dans la saison 4 de la série 10% sur France 2. Au cinéma, Jessica, une samouraï libre dans Rêves de jeunesse d’Alain Raoust (ouverture de l’ACID au Festival de Cannes). Elle est la voix de Amy Winehouse pour Benjamin Abitan sur France Culture.

A l’opéra elle incarne le puissant Dracula dans Dracula de l’Orchestre National de Jazz. Au milieu de tous ces visages, ces personnages et ces époques traversées, sa langue émerge, s’invente, scintille. Une poésie puissante et singulière. Elle chante, libre et autre. Entourée de Grégoire Letouvet, pianiste, et de Pierre Demange, batteur, elle nous emmène aux portes de la transe.

Profondément ancrée en elle depuis toujours, la chanson est l’autre langage de prédilection d’Estelle Meyer. Sans s’inscrire dans aucun courant, loin de toute filiation ou « école », l’auteure-compositrice-interprète explore dans le mariage organique des

mots, de la musique et du chant une esthétique et une vision de l’humanité qui n’appartiennent qu’à elle ; à la fois inventrice et géomètre de ses propres territoires poétiques et musicaux. Baroques, sur le fil, percussives et toujours signifiantes, ses chansons ne se réfèrent en effet à rien de déjà entendu ; ni de déjà vu, car la chanson selon Estelle Meyer est également visuelle et, avant tout, le moyen de faire vivre une expérience inédite au public – la comédienne émérite rejoignant alors la chanteuse affranchie et singulière qu’elle a choisi d’être.

=> Plus d'informations : Site internet de l'artiste.

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