Présentation
Batlik // L’Art de la défaite
Printemps 2005, dans une churrasqueira de l’est parisien, alors qu’il entonne une chanson pour l’anniversaire de son neveu, un homme décède, étouffé par un morceau de pastèque.
Le neveu, alors jeune trentenaire employé d’ une société pharmaceutique, se reconvertit en musicien, non par vocation mais par devoir de deuil, pour que la chanson de son oncle continue d’exister.
Il enchaîne frénétiquement, à raison d’un album par an pendant 10 ans, les sorties de disques et les concerts sous le pseudonyme Batlik.
13 ans plus tard, en 2018, l’artiste rompt le rythme en s’attardant 3 ans avant de sortir son 12ème album, «l’art de la défaite».
Il en dédie les 10 titres au philosophe, poète et écrivain roumain Emil Cioran.
Nous aurions tôt fait de nous attendre à un album sombre et pessimiste, il n’en est rien.
Batlik nous livre un opus lumineux, à l’orchestration riche et savoureuse.
Calés entre une section rythmique aussi efficace qu’élastique et une auréole de choeurs et de cuivres, les textes et les riffs de batlik vous arrivent droit dans les yeux.
Les concerts de Batlik sont autant d’échappées, de perspectives, de tentatives de sublimer les mornes contingences du temps en ondes poétiques.